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COP 26. « Les luttes sociales et écologiques » sources d’espérance

Découvrez la revue de presse hebdomadaire de La Terre / 3 novembre 2021.

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Daniel Tanuro : « Les luttes sociales et écologiques sont nos seules sources d’espérance ». Baisse du temps de travail, meilleure alimentation, réduction de la pollution… Outre les bénéfices écologiques évidents, les gains sociétaux sont aussi nombreux lorsque la lutte contre le réchauffement climatique allie « le vert et le rouge », nous explique Daniel Tanuro, ingénieur agronome et spécialiste de l’étude de l’environnement.

COP26 : que faut-il attendre du sommet sur le climat qui s’ouvre à Glasgow ? En 2015, presque 200 pays s’engageaient à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Six ans après l’accord de Paris, l’ONU dénonce des promesses loin d’être à la hauteur de l’urgence climatique. Ce nouveau sommet doit être l’occasion de rectifier le tir.

A la COP26, plus de 100 pays s’engagent à réduire drastiquement leurs émissions de méthane. Les pays signataires s’engagent à réduire d’au moins 30 % d’ici à 2030 les émissions mondiales de méthane, un gaz à effet de serre responsable d’un quart du réchauffement climatique depuis l’ère préindustrielle.

COP26 : les dirigeants de la planète promettent de stopper la déforestation d’ici à 2030. Une centaine de dirigeants de pays représentant plus de 85 % des forêts mondiales ont pris, mardi, l’engagement de mettre un terme à la déforestation et à la dégradation des terres d’ici à 2030.

Les marchés carbone internationaux au cœur de la COP26. Les États réunis à Glasgow, en Écosse, jusqu’au 12 novembre, doivent relever leurs ambitions. Pour atteindre la neutralité carbone, ils pourraient utiliser un nouveau marché. Décryptage de ces mécanismes qui retardent l’action climatique.

Réinventer la démocratie face à la catastrophe climatique. Thierry Pech, directeur général de Terra Nova, ancien co-président du comité de gouvernance de la Convention citoyenne pour le climat, a étudié de près la manière de fonctionner de cette dernière. Dans son livre, Le Parlement des citoyens, il étudie de près tous les défis qui se sont posés aux 150 conventionnels ainsi qu’aux experts et professionnels qui les ont accompagnés. 

Un demi-degré supplémentaire aurait de graves conséquences pour la planète. Limiter le réchauffement à 1,5°C ou 2°C d’ici la fin du siècle, la différence paraît infime. Et pourtant, les conséquences sur l’homme et la nature d’un demi-degré supplémentaire sont bien plus importantes.

COP26 : « Le réchauffement climatique est devenu un problème politique de premier plan ». Lola Vallejo, directrice du programme climat de l’Iddri, détaille les enjeux de la COP26, qui s’ouvre ce lundi à Glasgow. « On va pouvoir comparer ce que les pays ont mis sur la table depuis l’accord de Paris avec ce qu’il faut viser pour limiter les pires effets du changement climatique », souligne-t-elle, pointant le retard pris par les Etats.

A la COP26, « l’Europe et la France doivent devenir des forces diplomatiques pour le climat ». Aux côtés des capitales européennes, Paris doit se battre pour que la revue à la hausse des engagements devienne un processus continu et incarner une solidarité internationale en défaut, affirme, dans une tribune au « Monde », Laurence Tubiana, ancienne négociatrice de l’accord de Paris.

L’appel de Politis pour le climat : « Votre inaction est un crime ! ». À l’heure où les gouvernements entament de nouvelles négociations sur le climat, la rédaction de Politis s’engage. L’appel que nous lançons, rejoint par 225 personnalités, traduit une colère qui grandit. Il porte la voix de celles et ceux qui refusent la résignation et tenteront encore de se faire entendre dans la rue, le 6 novembre, lors de la grande marche pour la justice climatique. Joignez votre voix à la nôtre, en signant cet appel.

Développement, aménagement, reboisement… des adaptations positives au dérèglement climatique. Le dernier rapport du Giec est clair : le thermomètre devrait afficher 1,5 °C de plus en 2030. La suite dépendra de nous. En attendant, il va falloir s’adapter aux changements inéluctables. Certains s’y emploient, avec une amélioration des situations antérieures. La preuve par trois.

BIODIVERSITÉ. Pour la biodiversité, des points de bascule bien visibles. Si pour le climat les points de bascule restent difficiles à prévoir, il n’en est pas de même pour la biodiversité. Deux phénomènes étroitement liés.

L’éolien en mer menace la biodiversité. Face à la hausse de la demande énergétique, le développement de l’éolien sur terre et en mer est une priorité du gouvernement. Mais le Comité national de protection de la nature met en garde contre ces projets marins, dont les conséquences sur la biodiversité sont mal connues et potentiellement dévastatrices.

Un nouvel appel à projets de 10 millions d’euros en faveur de la biodiversité; L’agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse ouvre un nouvel appel à projets Eau et Biodiversité du 1er novembre 2021 au 30 avril 2022, doté de 10 millions d’euros. Les projets lauréats pourront être financés à un taux pouvant aller jusqu’à 70 %.

Occitanie : La Région récompense sept projets éco-responsables. Depuis 2018, la Région Occitanie organise les trophées de la biodiversité. La nouvelle édition des Trophées de la biodiversité avait recueilli 81 candidatures. En fin de semaine dernière, sept lauréats ont été distingués.

Trente pionnières de la biodiversité. Plus de 30 collectivités françaises ont fait leurs premiers pas vers leur adhésion à l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

FORÊT. Le patrimoine mondial forestier, un puits de carbone en péril. Selon l’Unesco, l’UICN et l’Institut des ressources mondiales, les forêts des sites naturels classés ont de plus en plus de mal à contenir le réchauffement. Entre 2001 et 2020, 10 des 223 lieux intégrés à l’étude constituent des « émetteurs nets de carbone ».

Dix forêts du patrimoine mondial dégagent plus de CO2 qu’elles n’en absorbent. Selon une étude de l’Unesco, depuis deux décennies, ces sites ont émis plus de gaz à effet de serre qu’ils n’en ont extrait de l’atmosphère.

MER – OCÉAN. Licences de pêche post-Brexit : la France suspend les sanctions envers le Royaume-Uni. Rien ne sera décidé avant une nouvelle réunion avec Londres, prévue jeudi, a annoncé Paris. Le gouvernement britannique a salué ce report des mesures de rétorsion contre les pêcheurs britanniques, initialement supposées entrer en vigueur mardi à minuit.

Licences de pêche post-Brexit : l’île de Jersey « est au milieu d’une bataille qui la dépasse ». La fermeture des ports français supprimerait 80 % des débouchés pour les pêcheurs jersiais. Sur l’île, qui n’a pas participé au vote du Brexit, les autorités contestent toute stratégie politique derrière l’octroi des licences.

Face à l’avancée de l’océan, des petites villes du sud-ouest français prêtes à battre en retraite. A la mi-octobre, sur la plage de Biscarrosse, dans le sud-ouest de la France, les restaurants en bois et les vigies des maîtres-nageurs se transforment en tas de poutres et de planches soigneusement empilées, un démontage obligatoire car ici, la dune est en danger.

Montée des eaux : à Quiberville, en Normandie, le pari de laisser entrer la mer. À cause du réchauffement climatique, le niveau de la mer pourrait augmenter d’un mètre d’ici à 2100. Si le sujet sera largement abordé lors de la COP26 qui démarre dimanche 31 octobre à Glasgow, localement, municipalités, institutions et associations travaillent déjà à trouver des solutions. La ville de Quiberville-sur-mer, en Normandie, a opté pour une approche inédite : laisser entrer la mer dans les terres plutôt que multiplier les aménagements pour se protéger.

AGRICULTURE. Le crédit d’impôt pour sortir du glyphosate entre en vigueur. Cette mesure octroie un crédit d’impôt d’un montant forfaitaire de 2 500 euros pour les exploitations agricoles qui renoncent à utiliser du glyphosate en 2021.

Les contrats écrits seront obligatoires dès 2022 entre vendeur et premier acheteur. La généralisation des contrats écrits entre l’agriculteur et le premier acheteur de ses produits sera obligatoire dès le 1er janvier 2022, dans les filières bovine, porcine et laitière.

Retraites agricoles : qui est concerné par la revalorisation ? À partir de ce lundi 1er novembre, la loi Chassaigne entre en vigueur et la pension de retraite des exploitants agricoles passe ainsi de 75% à 85% du Smic. Qui est concerné ? Comment l’obtenir ? France Bleu fait le point sur la revalorisation des retraites agricoles.

Le fléau des punaises diaboliques qui ravagent les vergers. En France, les vergers font face à une invasion de punaises. Une espèce invasive appelée punaise diabolique, venue d’Asie, provoque des dégâts considérables pour les producteurs de fruits et légumes, et encore plus cette année.

Nouvelle PAC : le gouvernement investit peu sur l’environnement. L’Autorité environnementale a sorti un rapport très critique sur les aides accordées par la France à l’agriculture. Elle a décortiqué le volet français de la prochaine politique agricole commune et assure : les « pratiques plus favorables à l’environnement » auraient du être davantage subventionnées.

Ces grands chantiers qui attendent l’agriculture française. A quelques mois de la présidentielle, l’Institut Montaigne a exploré les pistes qui devraient animer le monde agricole dans les prochaines années. De l’accélération sur les protéines végétales à l’intégration des nouvelles technologies, le menu est copieux.

L’association « Solidarité Paysans Limousin » vient au secours des agriculteurs en difficulté. L’association « Solidarité Paysans Limousin » a le mérite d’exister. Grâce à son réseau de bénévoles, elle vient en aide aux agriculteurs en grande difficulté. En 2020, l’association a sauvé 227 exploitations en Limousin.

ALIMENTATION. Pas d’alimentation durable sans rémunération des agriculteurs. La guerre des prix imposée par les distributeurs est le principal frein pour « basculer vers une alimentation plus durable ». C’est le constat que dresse le CGAAER du ministère de l’Agriculture, dans une étude publiée le 28 octobre 2021.

« Une augmentation légitime » des tarifs se profile, selon le président de la Coopération agricole. Dominique Chargé, le président de la coopération agricole qui représente une marque alimentaire sur trois, demande aux enseignes de la distribution d’accepter des hausses de tarifs : de 5% à 10%

Seuls 20% des jeunes ont une alimentation équilibrée, selon une enquête menée durant deux ans. L’enquête de l’Observatoire du Hainaut dresse un constat sévère : il n’y a pas assez de fruits, légumes, poissons ou produits laitiers au menu des ados. Deux bons points cependant : la (lente) augmentation de consommation d’eau et la (lente) diminution des sodas.

L’alimentation passée au crible de l’écologie. Les industries de la viande et laitière sont parmi les plus émettrices de GES. Le marché de l’alimentation végétale devrait décoller d’ici à 2030.

Alimentation, agriculture : découvrez, en 3D, comment se nourrira l’humanité demain. Alors que les habitants de la Terre sont de plus en plus nombreux, le secteur de l’alimentation doit déjà se réinventer.

Quand la chaîne agroalimentaire masquait le bisphénol A. Une quarantaine de groupes, dont Coca-Cola ou Nestlé, se seraient coordonnés pour restreindre l’information donnée au public, au moment de l’interdiction, en 2015, de ce perturbateur endocrinien dans les emballages, révèle une enquête de l’Autorité de la concurrence.

BIO. La filière laitière biologique regarde vers l’avenir. Alors que l’on entend parler de « crise du lait bio » depuis plusieurs semaines, le réseau des Agriculteurs bio de Bretagne incite à la prudence.

La FNSEA plaide pour relever le crédit d’impôt aux producteurs bio. Le syndicat agricole FNSEA défend un relèvement du crédit d’impôt destiné aux producteurs engagés en agriculture biologique qui «doivent faire face à de nouvelles difficultés» avec le ralentissement de certains marchés. « Certaines filières bio, comme le lait ou les œufs, connaissent des déséquilibres de marchés importants entre l’offre et la demande, notamment en raison de ventes qui s’essoufflent ».

Baisse du pouvoir d’achat : Une crise générale en bio. Alors que l’année 2020 a été favorable au marché de la bio, des difficultés apparaissent en 2021. Initiative bio Bretagne alerte et propose des réponses.

Image Dominic Wunderlich / Pixabay.

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