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Accès à l’alimentation. Jeux de dupes sur les prix

Découvrez la revue de presse hebdomadaire de La Terre / 19 janvier 2022.

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Le blé, la baguette et le truand. Michel-Édouard prétend diviser par trois le prix de la baguette de pain quand celui du blé a augmenté de 35 % sur un an. Le scénario de ce mauvais film fut écrit dès 2007-2008 par Emmanuel Macron dans le rapport de la Commission Attali pour le président Sarkozy !

La hausse des cours des matières premières, poulet au pied des agriculteurs. L’augmentation des prix de l’énergie et des céréales, dont dépendent les exploitants, grève les coûts de production.

Dans le cochon tout est bon, sauf le prix payé à l’éleveur. Pour freiner le réchauffement climatique, il nous est conseillé de manger moins de viande. Mais c’est sur la viande que la grande distribution multiplie les promotions pour attirer les clients. Actuellement l’enseigne Leclerc brade la rouelle de jambon de porc frais à 1,95€ le kilo quand le prix du kilo de carcasse éviscéré est payé 1,24€ à l’éleveur et ne couvre pas les coûts de production.

Présidentielle. Fabien Roussel rebondit sur la polémique. Le candidat PCF s’est rendu dans une école de boucherie pour défendre la possibilité de « manger sain et à sa faim pour tous ».

ALIMENTATION. Les producteurs américains peuvent désormais utiliser l’appellation « gruyère ». Un juge fédéral américain vient de décréter que l’appellation « gruyère » était devenue un terme générique. Les professionnels du secteur envisagent de faire appel, mais en attendant, le gruyère made in USA s’installe dans les assiettes outre-Atlantique. 

Cantines scolaires : « La loi ouvre en grand la porte aux industriels ». Des nouvelles lois imposent plus de bio dans les cantines mais l’agro-industrie domine toujours, assurent deux spécialistes. Résultat : les enfants mangent « des produits ultratransformés au mauvais bilan carbone. »

BIO. Pourquoi les oeufs bio vont devenir plus chers. La production des œufs bio s’est emballée l’an dernier avec une augmentation de 12 % des volumes, quand les ventes ont été en repli de 6,1 %. Une nouvelle réglementation européenne, en vigueur depuis le 1 er  janvier, devrait remettre de l’ordre dans les élevages. Et renchérir le prix des produits.

Le vin de demain sera-t-il bio ? En presque 10 ans, la consommation de vin bio dans le monde a doublé. L’an passé en France, le secteur s’est rapproché du milliard d’euros de chiffre d’affaires. En parallèle, les conversions de viticulteurs se sont accélérées.

AGRICULTURE. Dégradation de l’excédent commercial agricole et agroalimentaire français : principaux facteurs explicatifs. Le solde agricole et agroalimentaire français, bien qu’excédentaire, se dégrade tendanciellement depuis la crise financière de 2008. Désireux de comprendre les raisons de cette baisse pour préserver et dynamiser les débouchés des filières, FranceAgriMer, la Direction générale du Trésor et le Centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ont réalisé une synthèse bibliographique sur le sujet.

Paris veut durcir les normes pour les importations de l’UE. La France veut utiliser sa présidence semestrielle du Conseil de l’UE pour durcir le contrôle des importations agricoles du continent en leur imposant progressivement les mêmes normes sanitaires et environnementales qu’en Europe, a indiqué lundi le ministre français Julien Denormandie.

Vers un retour des néonicotinoïdes dans les champs français ? Cet insecticide interdit depuis 2018 en Europe avait pu bénéficier d’une dérogation en France alors que les récoltes de betterave avaient été impactées par une attaque précoce de pucerons.

Pesticides. L’évaluation européenne du glyphosate mise en doute. La Commission nationale de déontologie et des alertes en environnement demande au gouvernement de mettre en place deux « panels internationaux » pour enquêter sur l’expertise nécessaire à la remise sur le marché de l’herbicide.

La France pourrait-elle totalement se passer des engrais chimiques ? Révolution agricole de l’après-guerre, les engrais de synthèse posent aujourd’hui de nombreux problèmes à l’environnement et à notre santé. Mais peut-on vraiment s’en passer pour nourrir la France ? L’Europe ? Le monde entier ?

Pourquoi la grippe aviaire frappe-t-elle encore si durement le monde avicole ? La propagation du virus « aussi rapide et sur d’aussi longues distances reste un mystère » indique la Chambre d’agriculture, qui veut désormais comprendre pourquoi les élevages sont aussi fragiles face à la grippe aviaire.

Quelle place pour les femmes en 2022 ? Elles sont de plus en plus nombreuses à investir le secteur agricole. Les femmes, longtemps reléguées en tant qu’aides familiales, prennent aujourd’hui leur carrière en main. Plus nombreuses à devenir cheffe d’exploitation, elles investissent aussi les filières des lycées agricoles et les instances de gouvernance des coopératives.

De plus en plus d’agriculteurs diplômés. Si le nombre d’exploitations a baissé, le niveau de diplôme des chefs d’exploitation a, pour sa part, augmenté. 55 % d’entre eux ont ainsi un diplôme au moins égal au baccalauréat contre 38 % en 2010.

44,3 % des exploitants agricoles vont diminuer leurs investissements. En ce début d’année, 44,3 % des exploitants envisagent de réduire leurs investissements par rapport à l’année précédente. Si cette proportion est importante, elle est cependant inférieure à celle des années précédentes.

Le Salon de l’agriculture aura bien lieu, affirment les organisateurs. Le Salon international de l’Agriculture «se tiendra» bien du 26 février au 6 mars 2022, avec «passe vaccinal obligatoire» et «ventilation optimisée», ont annoncé mardi soir les organisateurs de cet événement cher au monde agricole.

SANTÉ. Covid-19 : deux nouveaux traitements recommandés par l’OMS. Dans un avis publié dans la revue médicale The BMJ, les experts de l’OMS recommandent un traitement par anticorps de synthèse, le sotrovimab, et un médicament habituellement utilisé contre la polyarthrite rhumatoïde, le baricitinib.

Omicron pourrait faire sortir le Covid de sa phase pandémique. L’Agence européenne des Médicaments estime que la forte contagiosité du variant pourrait transformer le Covid-19 en une maladie endémique, comme la grippe.

Sclérose en plaques : le virus de la mononucléose semble bien à l’origine de la maladie. Une étude américaine montre que le virus d’Epstein-Barr (EBV), qui provoque la mononucléose, est bien un facteur nécessaire à la sclérose en plaques. Ce qui confirme les espoirs d’un futur vaccin.

CLIMAT. « Notre maison est inondée, mais les robinets continuent de couler ». Les agissements des trois principales multinationales responsables du réchauffement bénéficient des complaisances du capitalisme d’État, décrypte le journaliste Mickaël Correia dans son nouvel ouvrage. Entretien.

Les sept dernières années sont les plus chaudes jamais enregistrées. Selon l’Organisation météorologique mondiale, le réchauffement de la planète devrait se poursuivre en raison des niveaux records de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère.

BIODIVERSITÉ. Extinction des espèces : une erreur monumentale de calcul ? Une équipe de chercheurs français et américains estime qu’entre 7,5 et 13 % des espèces animales ont disparu depuis cinq cents ans. Ce taux était jusqu’alors évalué à 0,04 %.

Des bénévoles du monde entier comptent les oiseaux d’eau pour mieux les protéger. Créé en 1967, le comptage Wetlands International est l’un des plus vastes programmes de suivi de la biodiversité, qui démarre pour quelques jours en cette mi-janvier.

EAU. L’inévitable nécessité d’économiser l’eau dans l’avenir, y compris en Bretagne ! De plus en plus de communes demandent aux habitants de faire des économies d’eau. La commune de Castries dans l’Hérault lance une grande opération auprès de 200 habitants volontaires pour dresser un bilan dans six mois des économies possibles à faire. L’agglomération de Saint-Malo est déjà dans cette voie. 

FORÊT. Assises nationales de la forêt et du bois : l’alerte de 600 scientifiques, associatifs et acteurs du secteur. Alors que les arbitrages faisant suite aux Assises nationales de la forêt et du bois doivent être rendus, près de 600 scientifiques, associatifs, acteurs de la filière forêt-bois interpellent le gouvernement.


Image by schubinger from Pixabay 

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