Connect with us

Bonjour, que recherchez-vous ?

En pleine actualité

Protéger les océans, ça marche

FacebookTwitter

🌍 ✊ #LaTerreSeLève
Des scientifiques ont mis en évidence l’utilité de très grandes aires marines protégées pour encourager la biodiversité, après avoir étudié celle mise en place dans l’archipel des Chagos dans l’océan Indien.

Une zone protégée géante de 640.000 km², l’une des plus grandes du monde, a été mise en place en 2010 dans cette région actuellement sous souveraineté britannique mais dont le contrôle doit à l’avenir revenir à l’île Maurice. La pêche commerciale et les activités extractives y sont interdites.

Les chercheurs, qui viennent de publier leurs conclusions dans la revue Journal of applied ecology, y ont suivi les déplacements d’espèces de tortues de mer, de raies manta de récif et de plusieurs oiseaux marins.

Les animaux étudiés dans l’étude sont ainsi restés quasi exclusivement (à 95%) dans le périmètre protégé malgré leurs déplacements liés à la nourriture, à la reproduction ou à leurs habitudes de migration locale.

Les aires marines protégées (AMP) « sont souvent conçues pour protéger des richesses locales comme des barrières de corail et la faune associée », explique Alice Trevail, chercheuse à l’université d’Exeter, l’une des auteurs.

L’utilité d’une version plus étendue de ces espaces de protection a été débattue par les scientifiques, dans la mesure où certaines espèces très mobiles pourraient en dépasser facilement les limites.

Mais « nous avons aussi démontré leur nécessité pour protéger les grands animaux mobiles, qui ont de très longs rayons de déplacement ».

Les animaux étudiés dans l’étude sont ainsi restés quasi exclusivement (à 95%) dans le périmètre protégé malgré leurs déplacements liés à la nourriture, à la reproduction ou à leurs habitudes de migration locale.

Ces conclusions soulignent aussi l’intérêt de ces grands espaces de protection pour atteindre 30% de protection des océans d’ici 2030, objectifs de la COP15 biodiversité de 2022, relèvent les auteurs.

Ils rappellent que les niveaux de protection restent inégaux, des activités « dommageables » à la biodiversité comme la pêche restant autorisées dans certains espaces pourtant théoriquement protégés.


Image by Masako Uchida from Pixabay.

Écrit par

Laissez-nous un commentaire

Cliquez pour commenter

Vous devez être connecté pour publier un commentaire. Login

Leave a Reply